ZEROSECONDE.COM: juillet 2013 (par Martin Lessard)

ZEROSECONDE.COM

Impacts du numérique sur la communication, notre société, nos vies.

[M2 #5] Les nouvelles hiérarchies (avec J.Husband)

Jon Husband est en ville!

Cinquième balado. Nous vous proposons de rencontrer Jon Husband de passage à Montréal, ville où il aime bien s'attarder. Il pense le numérique depuis bien avant qu'on appelle ça le numérique. Il confirme que la montée du numérique érode les hiérarchies en place. Rencontre avec un érudit du numérique qui est entré dans le 21e siècle bien avant nous.



Connexion et collaboration horizontales

On parle de "partager la gouvernance", "d'accroître l'étendue de l'autonomie des gens" et de "créer une démocratie de l'information". Tout ceci se trouvait déjà depuis longtemps dans le concept de wirearchy, l'hiérarchie en réseau, de Jon Husband, qu'il a développé il y a une dizaine d'années. Il en profite pour nous parler de la société et de ce qu'elle a été, de ce qu'elle devient, et vers où nous allons. Nous l'avons rencontré à la Société des Arts technologiques de Montréal.

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M2 #5 :: Nouvelles hiérarchies, entretien avec Jon Husband

Cette émission vous est proposée par Martin Girard et moi-même. Plus d'info.

Qu'est-ce que M2?

M2, c'est M au carré, car nous nous sommes deux Martin derrière la réalisation de cette balado. M, aussi pour mutation. Mutation au carré, car le numérique accélère comme jamais les changements en société.

M2 se veut des conversations autour des métamorphoses apportées par les technologies numériques. Cette baladodiffusion est un pont entre les savoirs des réseaux numériques, des universités, des médias et de la politique avec des gens qui pensent le numérique.

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PRISM: Microsoft collabore avec la NSA

Terribles moments pour Internet. Il rime maintenant et pour toujours avec espionnage et fin de la vie privée en ligne. Pour les générations à venir le mail, cloud, le web 2.0 ne signifieront plus qu'inconscience, naïveté et viol des foules numériques.


Les dernières révélations de Snowden exposent davantage les liens, forcées ou volontairement, entre la Silicon Valley et le gouvernement Obama. Et parmi les coupables, il y a les témoins impuissants et ceux qui participaient au crime en tenant les mains de la victime.

Comme Microsoft

On a appris aujourd'hui par The Guardian que Microsoft a collaboré étroitement avec les services de renseignement américain pour permettre d'intercepter les communications des utilisateurs, et ce même s'ils utilisaient le chiffrement propre de firme

Plus les jours passent, plus on se demande même pourquoi Edward Snowden a gardé si longtemps pour lui toutes les horreurs qu'on apprend sur l'étendue de l'espionnage.

Il est impossible, je dis bien impossible, que quelqu'un puisse encore penser qu'Internet n'est pas une simple boite aux lettres directement connectée avec les services secrets américains. Les Américains, mais les autres aussi. Britannique, Français a-t-on appris. Même l'Allemagne défend le principe de l'espionnage en démocratie. Tous les Européens, en fait. Et le Canada? Il cache encore bien son jeu.

Et bien naïf celui qui pense le contraire: nous espionner tout le temps, par tout le monde.


Pour revenir à Microsoft, les documents de Snowden montrent que:
  • Microsoft a aidé la NSA à contourné son propre système cryptage pour intercepter des conversations à travers son portail Outlook.com
  • L'agence avait une "pre-encryption stage access" aux courriels envoyés sur Outlook.com et Hotmail;
  • Microsfot a travaillé avec le FBI en 2013 pour permettre à la NSA d'accéder facilement au service d'infonuagique SkyDrive (250 millions d'utilisateurs à travers le monde);
  • Microsoft a également travaillé avec le 'Data Intercept Unit' du FBI pour les aider à comprendre les enjeux potentiels entourant une fonction dans Outlook.com qui permet aux utilisateurs de créer des alias de comptes courriels;
  • En juillet 2012, soit neuf mois après que Microsoft ait acheté Skype, la NSA s'est vantée que sa capacité a triplé quant à la quantité d'appels Skype capturés par Prism;
  • Et le bouquet, les "matériaux collectés" par Prism sont régulièrement partagés avec le FBI et la CIA, la NSA décrivant cette activité, dans un des documents, comme un «sport d'équipe».
  • (Source The Guardian)
Et les autres compagnies de la Silicon Valley? C'est une question de temps avant qu'on en apprenne plus sur Google, Yahoo, Apple et Facebook, entre autres, qui sont également impliqués dans le scandale à grande échelle.


Je le répète. Internet et Big data, c'est Big Brother (lire mon billet). C'est fini, basta. Circulez.

Les Russes ont raison de revenir à la bonne vieille dactylo

Juin 2013: Mes billets sur Triplex

Un autre mois, un autre tour du côté de Triplex, mon blogue sur le site de Radio-Canada. Vous ne manquerez pas de lecture durant les vacances.



[Média] Structurer la fosse aux commentaires
Les commentaires dans les sites de presse sont souvent des égouts à ciel ouvert. En lançant un « qu’en pensez-vous? » le journaliste ne fait qu'empirer le débat. Pour que les journaux puissent « domestiquer la bêtise des foules» il doit d'avoir structurer et rendre visible «l'intelligence des foules».

À peu près tout le monde qui sait moindrement ce qu’est une console de jeu le pense aussi : offrir une console qui doit se connecter toutes les 24 heures pour fonctionner est une idée idiote. Microsoft a reculé, mais a-t-il tout dit?

[Vie privée] Coupable par corrélation
Le travail de surveillance est sous-traité à des jeunes de 29 ans, comme Edward Snowden, que les services secrets n’arrivent même pas à contrôler! Mais pour un Tintin comme lui, qui s'est révolté pour le « bien commun », il y a combien de Rastapopoulos qui profitent dans notre dos?

[Médias sociaux] Facebook : le mot-clic devient vraiment multiplateforme
Longtemps considéré comme illisible par le grand public, le hashtag a été associé à un groupe étrange qui s’échange des messages codés. Aujourd’hui, grâce à Facebook, il entre dans la culture générale comme le lol et le fail

L’identité numérique n’est pas seulement vos traces visibles en ligne. Il y a des traces qui ne sont pas des messages volontaires. Votre ombre est composée des données que vous laissez automatiquement quand vous interagissez avec le réseau. Pour les services secrets, plus besoin de taper votre ligne.

Dans les relations internationales contemporaines, l’informatique ressort comme un instrument de guerre et Internet est son champ de bataille. La cyberguerre de demain peut prendre au moins une des quatre formes possibles que j'explique.



MOOC: lignes de fracture et bulle universitaire

Massive Online Open Course. Quatre mots, un acronyme à ne pas oublier. MOOC. Le New York Times a convenu il y a 9 mois que son année était venue. L'enjeu véritable? Mettre toutes les universités de la planète en concurrence entre elles. Mais d'autres joueurs veillent dans l'ombre.


L'arrivée d'Internet a fait naître un espoir de révolution dans l’enseignement universitaire. Les MOOCs ne sont que le dernier avatar du fantasme de la télé-université. Cette fois-ci, les ingrédients semblent être en place pour un changement d'échelle.

Bruits de bottes

Il n'y a que les luddites pour ne s'attarder que sur la paille dans l'oeil pédagogique du Massive Online Open Course et éviter de voir la poutre dans l'oeil de la rupture de la culture didactique.

Des limites au MOOC? Il y en a, assurément! Surtout si on persiste à voir les MOOC comme un «cours "2.0"». 

Il est risible de simplement réduire le phénomène à ses défauts. Des défauts, ça se corrige. Ne l'oublions pas.

Non, il faut voir le réel enjeu qui se trame derrière ce phénomène. Toute université traditionnelle doit être sensible quant au potentiel disruptif des MOOCs pour son avenir.

Ce qui n'empêche nullement de rester critique. Et de ce côté, lisez Hubert Guillaud, L’innovation éducative : une question économique ?, qui offre un bon point de départ ou ce lien référé par JM Salaün, Coursera Jumps the Shark.

Mais cherchons aujourd'hui à comprendre la logique afin de permettre à nos universités, surtout au Québec, à l'heure où leur volonté de représentation commune s'effrite, de ne pas rester seules face à un enjeu qui les dépasse toutes individuellement.

J'ai à quelques reprises bloguer la raison pourquoi les universités devaient considérer d'embarquer dans ce mouvement (La course au MOOC) et surtout pourquoi la francophonie devrait prendre les MOOC très au sérieux (À quand des MOOC en français?) --en particulier pour tout ce qui touche la formation continue, une voie qui me semble cruciale pour l'avenir de l'éducation ("apprendre toute sa vie").

Si j'ai pu écrire qu'un bouleversement de l'université était en vue (Le MOOC, désir de révolution), c'est parce que je souhaitais que les universités francophones ne restent pas les bras croisés. 

Dans mon cas, le tocsin s'est mis à retentir quand, Mario Asselin, toujours au faît des avancées du numérique dans le monde académique, a rapporté sur son blogue cette provocation du professeur Langer de l’Université de Columbia:
« Ne bougez pas, mes amis francophones, nous les anglos sommes prêts à accueillir tous les étudiants qui cherchent à s’instruire sur nos plateformes riches en contenus et propices aux apprentissages. » 
Réveil brutal.

Savoir à l'ère de tous les savoirs



La synthèse la plus claire (et la plus érudite) du sens de la rupture qu'apportent les MOOCs m'a été donné dans un billet de JM Salaün, professeur et auteur d'un livre sur le "néodocument" (lisez un compte rendu que j'ai fait de son livre ,Vu Lu Su).

Voici ce qu'il dit en introduction:
«Après bien des tâtonnements numériques dans l'université, les MOOCs ont ouvert une brèche dans le système, sans doute au profit de pure players du web en déplaçant le marché de l'attention. Il n'est plus, en effet, direct, mais multiface et utilise le calcul et l'algorithmie. Sur ces deux points, les acteurs traditionnels sont faibles et incompétents.»
(source)
Ils sont «faibles et incompétents», rappelle JM Salaün, parce que le système universitaire est basé sur une approche qui n'est «plus adapté[e] à l'évolution des sociétés et au partage du savoir qui caractérise le 21è siècle». 

Cette approche traditionnelle, qui ne serait pas adaptée à la nouvelle rupture, est basée sur deux points, le document et l'éditeur:
  • Le document fondateur dans l'université est le cours présenté en classe, construit sur une économie directe de l'attention.
  • L'éditeur a cristallisé et externalisé ce document académique premier dans le manuel.
Ce qu'il dit, c'est que le cours, ce "document", fonctionne bien tant et aussi longtemps qu'on peut capturer toute l'attention des apprenants: la pédagogie traditionnelle fonctionne si on peut capturer 100% de l'attention autour du professeur.

Dans le désert médiatique et intellectuel des siècles précédents, on pouvait compter sur une attention directe et à peu près indivisée. L'Université était une oasis de connaissance dans un monde sans distraction.

Assoiffé de connaissance, prenant chaque goutte d'eau que lui offrait l'oasis universitaire, l'étudiant traversait le désert intellectuel de sa vie en se concentrant sur les seules sources qu'il avait. Le prof, le cours et le manuel.

Ce n'est plus une fenêtre sur le monde, c'est une passoire! 


Je ne sais pas pour vous, mais ça me rappelle l'image que j'ai d'un village champêtre. La classe ou les champs. Apprendre ou rien.

Aujourd'hui, cet assoiffé de savoirs baigne dans un orgie de connaissance, où à chaque recoin de son univers explosent des sources inédites d'apprentissage sur le monde.

Le cours magistral, exemple canonique de la pédagogie, reprend toutes les caractéristiques du livre, suggère JM Salaün.

L'attention devait être réservée entièrement au manuel, au livre, pour qu'il puisse délivrer ses secrets.  En classe, l'enseignement traditionnelle était dispensé en prenant pour acquis que toute l'attention était captée. D'où le choc quand on fréquente une classe en 2013.

La rupture avec les MOOCs. JM Salaün la place dans le déplacement de l'attention, qui n'est plus direct, franc, uniforme. Elle est fragmentée, multifacettes, dispersée. Le prof n'est plus qu'un des nombreux points de contact avec la réalité intelligible du monde.

Cette rupture dans la méthode traditionnelle de l'enseignement, et dans tout accès au monde et à la connaissance, survient aujourd'hui dans un monde où des adjuvants technologiques d'une puissance inconcevable il y a à peine 10 ou 20 ans (lire mon billet La technologie de Curiosity sur Triplex) viennent décupler nos capacités d'accès, d'acquisition, de traitement et de contribution à la connaissance.

Que veut dire «savoir où se trouve l'Afghanistan» quand Google Map ou Wikipédia offre la réponse au bout des doigts? Quelle valeur culturelle attribuera-t-on à la connaissance de culture générale (du type auquel on fait référence dans le jeu de Trivial Pursuit) quand demain Watson sera dans nos poches (lire mes billets IBM et les « ordinateurs cognitifs » et Intelligence augmentée)?

Face à ces mutations, nos adaptions pédagogiques ont l'air risible. Des professeurs, comme François Guité, ne se gênent même plus pour dire que « les programmes scolaires, dans leur normalisation et dans l’uniformisation des connaissances, sont des laminoirs ». (source)

4 lignes de fracture



MJ Salaün entrevoit au moins 4 lignes de fracture provoquées par les MOOCs. Voici comment je les comprends et résume la différence qu'apportent les plateformes de MOOCs versus l'institution universitaire traditionnelle:

1- Disjonction du lien professeur / apprenant 

Le côté "massif et ouvert" distend le lien direct dans le binôme prof-élève. Le côté "cours en ligne" relativise la place du linaire dans la formation. Cassé aussi est le lien formel de la communauté universitaire : l'inscription est remplacée par un abonnement, l'économie repose sur l'offre à la carte, l'appartenance laisse sa place au clientélisme.

2- Fin du temps long pédagogique

Les cours à la carte, contenant eux aussi des modules à la carte, rend formellement granulaire l'approche pédagogique et réduit le corpus du programme complet à une playlist parmi d'autres. De la même manière que les albums de musique ont perdu de leur attrait quand on pu acheter à la pièce les chansons, on finit par voir les cours du Bac comme une gammick commerciale de bundling excessif qui force l'achat de produits connexes pour accéder à celui que l'on veut.

3- L'autorité éditoriale est challengée par le filtrage social

La valorisation du choix des pairs, augmenté par le côté réellement "massif" de la classe, offre des avantages inédits qui ne retrouvent pas même dans une classe de 400 élèves: accès à une "intelligence collective" et une entraide décentralisée et asynchrone d'où la figure du prof se fait rabattre, dans le pire des cas, comme un G.O. dans ce Club Med académique (figure essentielle, mais échangeable).

4- Personnalisation à l'extrème

L'attention redevient concentrée dès que l'usager suit son propre chemin. Finies les distractions. Sinon, impossible de finir le cours. Le rapport prof-élève semble accessoire: l'étudiant se profile par lui-même, se motive et s'organise pour se concentrer sur ce qu'il a à l'écran. Et s'il veut aller sur Facebook en même temps, c'est son affaire.

Le MOOC réussit là où les classes peinent garder l'intérêt des étudiants...

La "bulle universitaire"



Wallace E. Boston, président & Chief Executive Officer de l'American Public University System, dans un billet publié hier, résume le rapport “The Other Higher-Ed Bubble (The Bubble We Aren’t Talking About).”

Voici les points qui ont accroché mon attention:

1- La demande n'est pas si élastique:  «Gone are the days when higher education was an inelastic commodity.  No longer can schools expect to increase tuitions every year and continue to enroll increasingly larger classes.» Les coûts énormes des universités américaines appellent une réflexion sur le "retour sur l'investissement" (ROI).

2- La différenciation est importante: «[...] most colleges want to be like the most elite but only 5% have any chance of reaching that goal. [...] it’s important for any individual school to differentiate from the others».

3- La valeur des diplômes postsecondaires n'est pas acquise: «Many are beginning to question the value of the academic credential in general.  [...] perhaps higher education does not carry the same value it once did [...]»

Google, Apple, Amazon semblent en savoir plus sur mes goûts et mes intérêts que le prof en avant. La technologie, d'une manière ou d'une autre, doit changer la façon que l'Université fonctionne. Les MOOCs permettent une analyse fine de la clientèle et assurément le feedback permet de s'améliorer.
Combien d'années à ce rythme faut-il pour s'améliorer au-delà du point de non-retour? Et devinez qui sont les meilleurs à ce jeu? Les pures play Internet!

Les MOOCs ont tellement frappé l'imagination que c'est à se demander si les universités ne "dormaient pas au gaz" dans les derniers vingt ans. Certains cours de MOOC sont maintenant crédités. Et ici on ne parle même pas encore d'une révolution pédagogique en tant que telle! Imaginez demain!

Si ce n'est pas perçu comme un défi par les universités, je ne sais pas ce qu'il leurs faut...

[M2 #4] La rupture numérique (avec M. Cartier)

Ce n'est pas anodin. Nous venons de passer le plus grand changement récent dans l'histoire de l'humanité.

Quatrième balado. Nous vous amenons cette fois-ci dans l'antre de celui que l'on a nommé le Grand-père du multimédia au Québec, Michel Cartier, professeur à la retraite, qui a enseigné longtemps les communications et formé toute une génération à la société qui s'en venait.



Hypothèses pour un futur déjà en place

Nous basculons vers l'inconnu, un monde où l’accès à la connaissance est ubiquitaire, tapissé d’écrans et d’objets intelligents, noyé dans un tsunami en temps réel d’informations non validées a priori. Comment allons-nous pouvoir apprivoiser la vie dans une telle société? Michel Cartier a analysé les signes de cette rupture et cherche à nous donner un cadre cohérent pour expliquer ce qui nous arrive.

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M2 #4 ::  La rupture numérique, entretien avec Michel Cartier (balado #4)

Cette émission vous est proposée par Martin Girard et moi-même. Plus d'info.

Qu'est-ce que M2?

M2, c'est M au carré, car nous nous sommes deux Martin derrière la réalisation de cette balado. M, aussi pour mutation. Mutation au carré, car le numérique accélère comme jamais les changements en société.

M2 se veut des conversations autour des métamorphoses apportées par les technologies numériques. Cette baladodiffusion est un pont entre les savoirs des réseaux numériques, des universités, des médias et de la politique avec des gens qui pensent le numérique.

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